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Samedi 30 Juillet 2022


Jacques Vendroux, commentateur football se lâche: viré de Radio France, il est sur Europe 1



Il a collaboré avec Radio France pendant... 55 ans. Il a commenté 15 Coupes de monde de football. Jacques Vendroux est une voix et un monument du journalisme sportif catalogué football. Viré comme un malpropre par Nathalie Ianetta et Vincent Giré, il ne mâche pas ses mots dans une interview accordée à puremedias.com. A la rentrée, Jacques Vendroux, 74 ans, rebondit sur Europe 1. Extraits de l'interview.



Jacques Vendroux est remonté contre Nathalie Ianetta et Vincent Giré de Radio France et il le dit haut et fort (photo France Télévisions)
Jacques Vendroux est remonté contre Nathalie Ianetta et Vincent Giré de Radio France et il le dit haut et fort (photo France Télévisions)
Vous ne dites pas son nom mais vous en voulez encore à Nathalie Iannetta, la directrice des sports de Radio France?
A vie!... Moi, j'étais à Radio France depuis 55 ans. Je ne demandais qu'à rester en consultant, simple consultant. Bon... Il faut bien que ça se sache. Quand j'ai quitté la direction des sports de Radio France, ils ont voulu me garder en consultant. J'ai dit oui. Ils m'ont dit: "On n'a pas d'argent". J'ai dit: "Je m'en fous". J'ai accepté par la peur du vide. J'ai accepté l'inacceptable, mais je l'ai accepté. J'ai été payé 128 euros par mois.

Elle... En octobre dernier, elle s'est permis de dire ce qu'elle a dit à un journaliste de "L'Equipe" -qui est l'un de mes amis en plus- au sujet d'un mec qui est là depuis 55 ans, qui a une carrière qui n'a rien à voir avec la sienne. Elle a dit: "On ne renouvelle pas le contrat de Jacques Vendroux mais on fera appel à lui si on a besoin de lui". Si on a besoin de lui pour nettoyer les chiottes, pour nettoyer sa voiture, pour aller chercher du coca... Je n'accepterai jamais. Elle n'est pas qualifiée! Moi, j'ai travaillé avec Jean-Luc Hees, avec Jean-Marie Cavada... Jamais on ne m'a parlé comme ça! Jamais! Jamais! Jamais!

Et l'autre, c'est Vincent Giret. Comme ça, vous savez tout! C'est le directeur soi-disant des antennes. Il m'a dit: "Ce serait bien que tu prennes du recul". Déjà qu'il fasse la même carrière que moi, après il pourra l'ouvrir! Pour ça, je leur en veux à vie! A vie! Ce sont des mauvaises personnes dans la profession. Il faut être clair! Il y en a d'autres de Radio France qui ont dû quitter le groupe à cause d'eux et qui n'ont pas pu réaliser leurs rêves car ils les ont saccagés! Moi, j'ai eu cette chance d'avoir une proposition intéressante et ce n'était même pas une proposition financière. Mon principal critère était de travailler avec des gens que j'aime et des gens qui m'aiment, de travailler à l'affect. Europe 1 m'a prolongé jusqu'en juillet 2023. J'ai envie de réussir, pour prouver à ceux de Radio France qu'ils ont fait une énorme connerie.

Mais est-ce qu'il ne faut pas aussi laisser plus de place à des journalistes plus jeunes?
Pas toujours! Il faut prendre des journalistes plus jeunes. On n'est pas éternels. Mais il faut garder dans ses équipes quelques mecs de 70-75 ans, qui ont une expérience que les jeunes n'ont pas. C'est quasiment indispensable. Dans toutes les grandes radios, les dirigeants ont un passé qui a existé par Radio France, grâce aux différentes locales. Il y a des mecs qui ont pris leur retraite à 70 ans. Il faut continuer à les utiliser comme consultant. Pas éternellement! Mais au moins pendant un an.

Vous êtes le Michel Drucker du sport.
Drucker, il fête ses 60 ans de carrière! Ses 50 ans de mariage! Vous vous rendez compte? C'est magique! Je l'ai eu récemment au téléphone. On a déconné. On est frères. On a débuté ensemble. J'ai été formé par les plus grands: Michel Drucker, Roger Couderc, François Janin, Thierry Roland. Je leur dois tout.

 

Il a 74 ans, il n'a pas envie d'arrêter, il continue sur Europe 1 Sport en quotidienne
Il a 74 ans, il n'a pas envie d'arrêter, il continue sur Europe 1 Sport en quotidienne

A quoi va ressembler cette quotidienne d'"Europe 1 Sport" à la rentrée?
Elle sera présentée par Lionel Rosso. Le deuxième présentateur n'a pas encore été désigné. Ce sera organisé par Jean-François Pérès (directeur des sports d'Europe 1, ndlr). Il va y avoir plusieurs rendez-vous avec des thématiques. Par exemple, le jeudi, de 20h à 20h30, il y aura un grand responsable du sport dans le studio. Ce pourra être la ministre des Sports, Brigitte Henriques (présidente du Comité national olympique, ndlr), Bernard Laporte, Gilles Moretton (président de la Fédération française de tennis, ndlr)... Il y aura toujours un décisionnaire du sport. Quoi qu'il arrive.

Il y aura aussi une émission, dans un jour à définir, que j'appelle -le titre n'est pas acté- "Que reste-t-il de nos amours?". Je veux savoir ce que sont devenus, par exemple, Marie-José Pérec, Jean-François Lamour, Marcel Cerdan Jr... Refaire vivre le temps d'une émission les gens qui nous ont éblouis et épatés.

Ce sera un peu vintage.
Oui. Mais j'ai toujours rêvé de faire ça. En fait, Europe 1 me permet de réaliser mes derniers rêves professionnels. Mes podcasts ont eu un total succès, avec ceux sur Laurent Blanc, Michel Denisot... C'est curieux. J'ai passé 55 ans à Radio France et Europe 1 me permet de réaliser mes rêves. C'est fou comme histoire!

Quels seront les consultants de l'émission?
Alain Giresse et Dominique Grimault nous rejoignent. Il y en aura d'autres que j'essaye encore de convaincre.

Où en êtes-vous avec Michel Platini en tant qu'intervenant régulier?
Nous discutons toujours avec lui. Peut-être que ça va marcher ou peut-être pas. J'aimerais beaucoup à titre personnel et à titre professionnel.

Pourquoi Europe 1 a fait ce choix de basculer "Europe 1 Sport" en quotidienne?
Le sport fait rêver! C'est une porte de sortie! On voit les audiences en radio. Elles ont été très bonnes pour "Europe 1 Sport". On voit aussi les audiences du sport à la télévision, elles sont excellentes.
Sur Europe 1, nous espérons donner des portes de sortie aux auditeurs, en faisant de belles émissions le soir, avec des gens compétents. Je ne serais pas allé à Europe 1 si je n'avais pas vu qu'il y avait une qualité humaine incroyable. Alors, oui, c'est vrai, les sondages ne sont pas très bons en ce moment pour Europe 1. Mais ça va changer! On va tout faire pour ça et les rapports humains sont extrêmement importants.

C'est pour ça que j'ai pu digérer mon départ de Radio France. Là-bas, il n'y a plus de qualités humaines. C'est fini. C'est terminé. Ils deviennent stéréotypés. Ce n'est pas en lançant une émission sur France Inter avec un fil rouge... Il faut aimer ce métier! Et quand vous l'aimez, vous le respectez.


Source puremedias.com
 


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