Visite de la plateforme par les officiels
Jacques Billant, préfet de La Réunion, en présence de Martine Ladoucette, directrice générale de l’Agence Régionale de Santé, Benoît Sério, directeur général de la Caisse Générale de Sécurité Sociale, et du docteur Jean-François Gomez, directeur coordonnateur de la Gestion du Risque de l’Assurance Maladie, a visité cette semaine le dispositif de plateforme commune ARS/Assurance Maladie mis en œuvre à La Réunion, dans les locaux de l’Assurance Maladie, boulevard Doret à Saint-Denis.
Pour info, avant le 14 septembre, il y avait une plateforme à l'ARS et une autre à l'Assurance Maladie, ce qui était moins pratique dans le traitement des dossiers. Les précédents niveaux 2 (Assurance Maladie) et 3 (ARS) du contact-tracing ont donc fusionné.
Le niveau 1 qui correspond au contact-tracing des professionnels de santé via les médecins libéraux reste maintenu. Les professionnels de santé sont les premiers interlocuteurs des patients. Ils les sensibilisent à l’importance du dispositif de contact-tracing.
Le dispositif de contact tracing à La Réunion repose sur:
• la détection des personnes ayant été en contact avec des cas avérés
• l’accompagnement des personnes testées «positif» et des cas contacts dans leur septaine.
Pour info, avant le 14 septembre, il y avait une plateforme à l'ARS et une autre à l'Assurance Maladie, ce qui était moins pratique dans le traitement des dossiers. Les précédents niveaux 2 (Assurance Maladie) et 3 (ARS) du contact-tracing ont donc fusionné.
Le niveau 1 qui correspond au contact-tracing des professionnels de santé via les médecins libéraux reste maintenu. Les professionnels de santé sont les premiers interlocuteurs des patients. Ils les sensibilisent à l’importance du dispositif de contact-tracing.
Le dispositif de contact tracing à La Réunion repose sur:
• la détection des personnes ayant été en contact avec des cas avérés
• l’accompagnement des personnes testées «positif» et des cas contacts dans leur septaine.
Une plateforme commune ARS / Assurance Maladie
Cette mutualisation de services permet désormais des investigations menées avec Santé Publique France et une facilité de gestion dans la recherche de cas en lien avec un cluster.
"Les autres bénéfices consistent à pouvoir ajuster plus facilement le niveau des effectifs à la fluctuation des besoins pour investiguer les cas confirmés et appeler rapidement les personnes contact" explique l'ARS qui continue d’assurer la coordination générale de ce dispositif de recherche des personnes contacts à risque avec le concours des médecins de ville et des établissements de santé, de Santé Publique France en région, du Rectorat et de l’Assurance Maladie.
Aujourd’hui, la plateforme située boulevard Doret est composée de 45 postes de travail, les personnes volontaires, qui y travaillent 7 jours/sur 7 par roulement, étant de l’Assurance Maladie et de l’ARS. L’Assurance Maladie a financé le local, et la CGSS a assuré le déploiement matériel et logistique rapide.
"Les 150 collaborateurs chargés d’assurer le contact-tracing sont choisis pour leur aptitude et leur expérience en la matière: personnel médical, paramédical et administratif de l’Assurance Maladie et de l’ARS. Ils sont soumis au respect du secret professionnel et doivent informer les personnes appelées sur leurs droits en matière de communication de données" précise l'Assurance Maladie.
Cette mutualisation de services permet désormais des investigations menées avec Santé Publique France et une facilité de gestion dans la recherche de cas en lien avec un cluster.
"Les autres bénéfices consistent à pouvoir ajuster plus facilement le niveau des effectifs à la fluctuation des besoins pour investiguer les cas confirmés et appeler rapidement les personnes contact" explique l'ARS qui continue d’assurer la coordination générale de ce dispositif de recherche des personnes contacts à risque avec le concours des médecins de ville et des établissements de santé, de Santé Publique France en région, du Rectorat et de l’Assurance Maladie.
Aujourd’hui, la plateforme située boulevard Doret est composée de 45 postes de travail, les personnes volontaires, qui y travaillent 7 jours/sur 7 par roulement, étant de l’Assurance Maladie et de l’ARS. L’Assurance Maladie a financé le local, et la CGSS a assuré le déploiement matériel et logistique rapide.
"Les 150 collaborateurs chargés d’assurer le contact-tracing sont choisis pour leur aptitude et leur expérience en la matière: personnel médical, paramédical et administratif de l’Assurance Maladie et de l’ARS. Ils sont soumis au respect du secret professionnel et doivent informer les personnes appelées sur leurs droits en matière de communication de données" précise l'Assurance Maladie.
Benoît Sério, directeur général de la Caisse Générale de Sécurité Sociale, docteur Jean-François Gomez, directeur coordonnateur de la Gestion du Risque de l’Assurance Maladie, Jacques Billant, Préfet de La Réunion, et Martine Ladoucette, directrice générale de l’Agence Régionale de Santé
Casser la chaîne de propagation du virus
"Depuis deux mois, nous avons constaté que cette expérience est probante" a dit Martine Ladoucette, directrice de l'ARS, qui met en avant "une meilleure gestion des clusters, la rapidité des délais et l'efficacité du dispositif".
"Cette stratégie d'union des forces est unique en France" ajoute le docteur Jean-François Gomez, directeur coordonnateur de la Gestion du Risque de l’Assurance Maladie, "comme l'a dit le président Emmanuel Macron, on est en guerre contre virus, la plateforme est une arme de combat afin de casser la chaîne de propagation du virus. En terme d'ingéniérie, la conception de cette plateforme est un exemple de réponse instantanée au niveau du financement, de la logistique et des moyens humains".
Benoît Sério, directeur général de la Caisse Générale de Sécurité Sociale, se félicite de "cette volonté de mise en commun des moyens, la CGSS, avec ses 1 300 collaborateurs, étant un acteur économique et social majeur dans l'île".
"Dans certaines régions de France, le contact-tracing a disparu, à La Réunion non, et le volet détection et accompagnement a fait ses preuves" dit le Préfet Jacques Billant. "Tracer, protéger, tester, isoler, c'est ce que nous avons mis en place et nous continuons dans cette voie pour avoir un haut niveau de performance".
En moyenne, la plateforme contacte 240 personnes par jour, 90% d'entre elles sont contactées dans les 24 heures, 3% des cas contacts se révèlent positifs.
"Depuis deux mois, nous avons constaté que cette expérience est probante" a dit Martine Ladoucette, directrice de l'ARS, qui met en avant "une meilleure gestion des clusters, la rapidité des délais et l'efficacité du dispositif".
"Cette stratégie d'union des forces est unique en France" ajoute le docteur Jean-François Gomez, directeur coordonnateur de la Gestion du Risque de l’Assurance Maladie, "comme l'a dit le président Emmanuel Macron, on est en guerre contre virus, la plateforme est une arme de combat afin de casser la chaîne de propagation du virus. En terme d'ingéniérie, la conception de cette plateforme est un exemple de réponse instantanée au niveau du financement, de la logistique et des moyens humains".
Benoît Sério, directeur général de la Caisse Générale de Sécurité Sociale, se félicite de "cette volonté de mise en commun des moyens, la CGSS, avec ses 1 300 collaborateurs, étant un acteur économique et social majeur dans l'île".
"Dans certaines régions de France, le contact-tracing a disparu, à La Réunion non, et le volet détection et accompagnement a fait ses preuves" dit le Préfet Jacques Billant. "Tracer, protéger, tester, isoler, c'est ce que nous avons mis en place et nous continuons dans cette voie pour avoir un haut niveau de performance".
En moyenne, la plateforme contacte 240 personnes par jour, 90% d'entre elles sont contactées dans les 24 heures, 3% des cas contacts se révèlent positifs.
Nicolas Thévenet de l'ARS, Vanessa Dubois-Wang, de la CGSS, et Jennifer Mombrial, de l'Assurance Maladie, pilote de la plateforme
Les collaborateurs sont tous volontaires pour cette mission
Plusieurs entités en action
La nouvelle organisation permet ainsi la mise en commun des ressources humaines, avec le rapprochement des missions de contact-tracing.
Elle repose sur les entités suivantes:
La nouvelle organisation permet ainsi la mise en commun des ressources humaines, avec le rapprochement des missions de contact-tracing.
Elle repose sur les entités suivantes:
- le pilotage du contact tracing, assurant l’organisation et la continuité de la fonction contact tracing,
- une cellule dédiée à la gestion et à l’exploitation des systèmes d’information et au repérage des chaînes de transmission ou clusters,
- une cellule d’investigation, en charge du contact avec les personnes atteintes (cas) et de l’identification des personnes contacts,
- une cellule d’opérateurs, en charge de l’appel des personnes contacts (contact), du traitement des sollicitations externes, de l’émission des arrêts de travail liés aux exigences d’isolement des sujets contacts
- une coordination des actions de dépistage assurant la mobilisation des laboratoires et des équipes de prélèvement
- une cellule dédiée à l’Education nationale pour le traitement des situations mettant en cause des élèves ou personnels des établissements d’enseignement.
Isabelle Lebon, chargée de communication et Chef de projet Développement Durable à l'Assurance Maladie, et Jennifer Mombrial, pilote de la plateforme contact-tracing
Qu’est-ce que le contact-tracing ?
Le contact-tracing est un dispositif de recensement des personnes contact visant à éviter l’apparition de chaines de contamination locales. Ce dispositif se traduit par un recensement de l’ensemble des personnes avec qui une personne détectée malade a été en contact rapproché.
Ces «cas contact» sont systématiquement appelés pour leur signaler leur exposition au virus et leur demander de rester confinés chez eux pendant 7 jours. Ces personnes devront se faire dépister, qu’elles présentent ou non des symptômes de la maladie.
Par ailleurs et en phase préalable les équipes dédiées procèdent à l’investigation réalisée auprès des patients positifs à la Covid-19 afin de les informer des mesures à respecter et d’identifier les personnes contacts.
Photos Aziz Patel
Le contact-tracing est un dispositif de recensement des personnes contact visant à éviter l’apparition de chaines de contamination locales. Ce dispositif se traduit par un recensement de l’ensemble des personnes avec qui une personne détectée malade a été en contact rapproché.
Ces «cas contact» sont systématiquement appelés pour leur signaler leur exposition au virus et leur demander de rester confinés chez eux pendant 7 jours. Ces personnes devront se faire dépister, qu’elles présentent ou non des symptômes de la maladie.
Par ailleurs et en phase préalable les équipes dédiées procèdent à l’investigation réalisée auprès des patients positifs à la Covid-19 afin de les informer des mesures à respecter et d’identifier les personnes contacts.
Photos Aziz Patel
Stéphanie et Mélissa en plein travail
La plateforme fonctionne 7 jours sur 7
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