Maroni, Bobby, Chloë, Morgane Lebon, Miss Réunion en titre, furent les ambassadeurs de choc de cette opération qui a mobilisé plein de monde sur les sentiers, en bord de mer, sur les parcours de santé, sur les sites de pique-nique, dans la savane, dans les ravines aussi en ce dimanche 30 août 2020, portés par ce message mille fois répété: «Je marche pour ma santé».
Via la télé, la presse écrite, les réseaux sociaux, de bouche à oreille, le message est bel bien passé. Le principe: que l’on mette un pied devant l’autre, en famille, avec des amis, bref seul ou accompagné, «à condition de ne pas dépasser la barre de 10 personnes par groupe constitué», comme préconisé pendant toute cette période de crise sanitaire.
Ils ont pris leur pied...
On les a vus «prendre leur pied» au volcan, au Maïdo, au Pic du Diable, dans la forêt de Tamarhauts (Plaine des Cafres), à Cilaos, Mafate, sur le littoral…
Hippocrate ne disait-il pas que «la marche est le meilleur remède pour l’homme»? Pour plein de raisons bien sûr. On les énumère dans le désordre: meilleure condition physique, lutte contre les maladies cardiaques, lutte contre le surpoids, prévention du diabète, amélioration de l’humeur, combat contre le stress, maintien du cerveau en alerte, augmentation de la consommation d’oxygène etc...
Selon une étude de l’Université East Anglia de Norwich (R-U), une marche quotidienne de 30 minutes permet de lutter à terme contre pas moins de 24 affections.
Connecté on vous disait. Ainsi, de nombreux marcheurs sont restés connectés avec les organisateurs de la Mutualité de La Réunion qui réceptionnaient les photos et vidéos des Réunionnais qui avaient chaussé leurs baskets aux quatre coins de l’île.
Des associations, des champions sportifs et des anonymes ont marché «ensemble et d’un même pas». Nous avons recueilli plusieurs témoignages et les partageons volontiers avec vous. Sachant que de nombreux cadeaux seront remis aux gagnants d’un jeu à partir de ces photos et vidéos. Le jury se prononcera sous peu pour livrer son verdict. A suivre sur le réseau facebook de MUTA.
Roland Chane
Les sections MUTA du Sud
Cette année la traditionnelle Marche de la Mutualité n’a pas pu se tenir sur un même lieu comme d’habitude tant pour les participants que pour les activités offertes. Les conditions sanitaires ont fait que chaque micro région a organisé sa marche en respectant toutes les contraintes (nombre, distanciation et hygiène…)
Cette marche dite «connectée, numérique… » a connu néanmoins un succès inattendu. Des vagues rouges ont marché aux quatre coins de notre île avec un slogan fort «Je marche pour ma santé».
Les sections MUTA de St-Louis, de la Rivière et de l’Etang-Salé n’ont pas voulu abandonner le site traditionnel de la forêt domaniale de l’Etang-Salé et dès 8h30 pas moins de 30 participants ont marché durant 2 heures. De 4 à 70 ans ils ont emprunté la coulée verte ou le parcours de santé.
Pour une première sous ce format, ce fut une réussite et les marcheurs ont été ravis, l’ambiance y était, même si tous aspirent retrouver l’évènement plus grandiose.
Alexis HOAREAU: «Nous nous sommes retrouvés dans la forêt de l'Etang Salé pour une boucle de 4 km. Une heure de marche partagé par la famille Rivière (Nicolas et Julie) et la mienne. Un parcours ombragé et sablonneux dont les nombreuses cachettes ont ravi les enfants. De quoi se dégourdir les jambes dans le plaisir et la bonne humeur».
Frédéric Duchemann: «Pour nous c'était une petite balade en altitude, plus précisément à la Plaine des Cafres. On a débuté la marche à 9h, direction le Piton partage pour 6 km.
La marche reste pour moi le sport le plus accessible à tout le monde. Etant coureur, j'aime bien la pratiquer en famille, ça nous permet de découvrir les différents endroits de l'île. Elle permet aussi de faire de belles rencontres et surtout c'est hyper important pour notre santé en plus d'être un super moment de partage».
Marie Thérèse et ses amis: «Nous avons pris un départ à partir du port de Langevin, ensuite il y a eu la traversée du site, le long du littoral sur 2,5 km, avec arrêt sur la pointe australe. Nous étions un groupe de 9 conformément aux règles sanitaires. L'entente au sein de notre groupe a été très conviviale».
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