Trans-Dimitile: une 27ème édition couronnée de succès

La montée dans les hauts de la commune de l'Entre-Deux, via le Zèbre est devenue presque un rituel pour les plus fidèles de cette escapade dédiée également à ces marrons qui ont marqué l'histoire de l'esclavage à La Réunion. Pour la Trans-Dimitile c'est une autre histoire, c'est à qui va crapahuter le plus vite, sachant que la grande majorité des participants vient surtout pour le plaisir de la découverte et de l'évasion, baskets aux pieds.
 
Jean-Louis Robert, lui, s'est offert ce plaisir, mais en plus il est venu défendre son leadership dans le cadre du Challenge City-Sport: il est en tête du classement et il conforte sa position à l'issue de son parcours qui a duré 3h 00'10''. Ses dauphins s'appellent Jeannick Boyer (3h 00'16'') et Florian Durque (3h 07'56'').

Chez les Dames, Fleur Santos Da Silva a bouclé son circuit en 3h 32' 41'' (et à la 13ème place SVP), devant Victoria Devouges (3h 45' 59'') et Emilie Marotaux (3h 49' 53''). «C'est fait, je clôture ma saison et je vais profiter des fêtes de fin d'année» dira la sociétaire de la Dominicaine.

Au final une bien belle journée dont ont bien profité quelques 480 participants dans ce village où la culture du trail et de la course de montagne perdure, et ce depuis que s'y sont déroulés les Mondiaux de course de montagne de 1998.
 
Roland Chane

 

Cédric Ethève: Pour sa toute première fois…

Le moins que l’on puisse, Cédric Ethève n’a pas choisi la facilité pour courir son premier trail, à 45 ans, sur le circuit de 33 km de la Trans-Dimitile. En fait c’est plutôt son frère Joël qui l’a «embarqué» dans cette aventure. «Joël est venu me titiller un peu. Il m’a dit qu’il faudra seulement que j’accepte de marcher un peu et d’arriver tranquille sur la ligne d’arrivée. Je me suis mis à la marche un mois et demi avant, sans trop me casser la tête. Mais le jour de la course, il fallait faire comme tout le monde et avancer coûte que coûte… », raconte Cédric qui avoue qu’il a bien encaissé le coup et que la partie la plus dure s’est située en fin de parcours, dans la descente, quand il a voulu accélérer un peu. Les douleurs musculaires sont apparues, en plus des douleurs aussi aux genoux. «Farida, Reine-Claude, Tatie Marlène, François, sont venus me voir au niveau du kiosque pour m’encourager jusqu’à l’arrivée où il y avait les autres membres de la famille, Olivette mon épouse et Martine.  Il y avait aussi Jacques Hoarau pendant la course. Finalement j’ai pris goût, et je serai certainement sur la course Tangue en janvier. Je me mets au trail, comme mon frère et mes cousins Mathieu et Olivier qui sont bien aguerris C’est une nouvelle aventure qui commence pour moi». Le restaurateur qu’il est s’est donc concocté un «menu nouveau» bien relevé et à toutes les sauces…