Parmi les invités, figuraient notamment Marie-Luce Brasier, députée uropéenne, Wilfrid Bertil, vice-président à la Région Réunion, Jacquet Hoareau, président de la CASUD, André Thien Ah Koon, ancien maire du Tampon, ainsi que plusieurs agents communaux et représentants des sociétés spécialisées qui ont participé à la réalisation des travaux sur ce site. Le premier magistrat a tenu à rendre hommage à ces agents et représentants de sociétés, à travers la remise d'une petite plaquette commémorative de l'évènement.
Ce chef-d’œuvre architectural, fruit d’un partenariat européen et local, incarne la volonté de la commune de valoriser ses trésors naturels tout en offrant une expérience inédite aux visiteurs. Patrice Thien Ah Koon a salué cette réalisation qui offre désormais une vue à couper le souffle, témoin d’un engagement fort pour un tourisme durable et innovant.
L’événement a été l’occasion de rappeler l’importance de cette démarche, soutenue financièrement à 80 % par le fonds européen FEDER dans le cadre du programme 2021-2027. Avec un budget global de 4,55 millions d’euros, cette opération témoigne d’une synergie entre partenaires européens, la Région, la commune, ainsi que plusieurs entreprises touristiques, mobilisées pour donner vie à ce projet.
Au cœur de cette transformation, la plateforme panoramique en verre représente une première à La Réunion. Originellement construite en bois, l’ancienne structure a été totalement repensée pour offrir une sensation de vertige sécurisée et immersive.
Son plancher transparent, posé sur une structure renforcée, permet aux visiteurs d’admirer une vue imprenable sur Grand Bassin en profitant d’un confort absolu. L'émotion était palpable parmi les visiteurs qui posaient les pieds pour la première fois sur un tel ouvrage. «Sensation forte garantie!», a lancé l'un d'eux.

L'horloge hydraulique qui avait subi les foudres de Firinga, avait été réparée. Cette fois-ci elle est remplacée par une nouvelle horloge
Un chef-d'oeuvre d'ingéniosité: l'horloge hydraulique
Inaugurer un site, c’est aussi en révéler l’âme. La cérémonie a dévoilé la nouvelle version de l’horloge hydraulique, une relique patrimoniale revisitée par l’artiste parisien Alain Persouyre. Composée de six clepsydres pour les minutes et d’une grande pour l’heure, cette œuvre symbolise à la fois la lutte historique du Tampon pour l’eau et l’art de marier tradition et modernité.
Ce dispositif, conçu pour fonctionner à l’aide de l’écoulement naturel de l’eau tout en intégrant des technologies modernes, a coûté 236 000 euros. Symbole d’un héritage revisité, l’horloge continue de rythmer la vie locale et de témoigner de la capacité du territoire à faire dialoguer patrimoine et innovation.
Avec ces deux réalisations emblématiques, la commune du Tampon entend inscrire son nom comme un lieu de référence pour le tourisme écoresponsable. D’autres projets d’envergure sont déjà en réflexion, notamment la construction d’un hôtel offrant une vue panoramique exceptionnelle sur Grand Bassin.
Ce belvédère s’impose plus que jamais comme un incontournable pour tous ceux qui souhaitent découvrir la magie de La Réunion, entre nature sauvage, patrimoine vivant et modernité audacieuse.
Roland Chane

Une horloge qui va résister aux intempéries et aux forts cyclones, assure son constructeur

La cérémonie du ruban par Patrice Thien Ah Koon, maire du Tampon, Marie-Luce Brasier, députée europénne, et Wilfrid Bertil, vice-président à la Région Réunion

En ouverture de son discours, Patrice Thien Ah Koon a donné la version latine du mot « belvédère » et dit son attachement au site de Bois-Court qui lui a laissé plein de souvenirs de son enfance

Alain Persouyre, architecte et artiste parisien, explique le fonctionnement de l'horloge de Bois-Court

Philippe Guezello, DGS à la mairie du Tampon, Ludovic Robert, directeur régional des Finances Publiques, Bernard Picardo, adjoint au maire du Tampon et président de la Chambre des Métiers et de l'Aritisanat de La Réunion, Wilfrid Bertil, vice-président à la Région Réunion, Marie-Luce Brasier, députée européenne

André Thien Ah Koon, qui avait fait construire la première horloge de Bois Court était parmi les officiels

Grand Bassin dans un écrin de verdure

Marie-Luce Brasier et Nadira Locate

Pour accéder à la plate-forme vitrée, il fallait montrer patte... bleue!